dimanche 8 février 2015

Classe traditionnelle ou classe inversée?


Après avoir visionné le vidéo « Salman Khan : Utilisons les vidéos pour réinventer l’éducation », je me suis mise à me poser des questions sur l’avenir de l’éducation et sur la façon d’enseigner. Le domaine de l’éducation a évolué si rapidement depuis les quinze dernières que je ne sais plus où me situer en tant que future enseignante. Il est vrai que les vidéos ont le pouvoir de réinventer l’éducation, car, moi-même, je visionne plusieurs vidéos pour mieux comprendre certaines notions que je n’ai pas bien comprises dans un cours. Ça me permet de revoir ce que j’ai appris dans la journée d’une façon différente. On peut tout trouver maintenant sur Internet. De plus, on peut apprendre en regardant des vidéos sur Internet dans le confort de notre chambre ce qui me plait beaucoup.



Comme je l’ai expliqué dans mon premier billet, je ne suis pas portée vers les technologies de l’information et de la communication (TIC) en enseignement. Je m’inquiète quant à l’utilisation des vidéos en enseignement. En fait, je ne veux pas que les TIC et les vidéos deviennent plus importantes que les rapports humains et que la relation entre l’enseignant et ses élèves laisse place à la relation entre les TIC et les élèves.

Par contre, j’admets que l’utilisation des vidéos pourrait avoir des effets positifs sur la réussite scolaire de nos élèves. En effet, si les élèves pouvaient visionner une vidéo sur le cours suivant, ils seraient mieux préparés à apprendre les nouvelles notions. De plus, une fois le cours terminé, les élèves pourraient revoir ce qu’ils n’ont pas bien compris et le nombre de fois qu’ils le désirent. Ce mode de fonctionnement se nomme « la classe inversée ».[1] Voici un site Internet proposant différentes vidéos de notions comme les règles du pluriel pour intégrer la classe inversée à notre enseignement.

Bref, je crois que je vais songer à utiliser le modèle de la classe inversée lorsque je serai enseignante. Je ne crois pas que je vais seulement utiliser ce modèle, mais je vais peut-être varier entre des cours magistraux  traditionnels et les vidéos.


[1] LEMIEUX, Marie-Michèle. (2012). Flipped classroom ou la classe inversée : l’utilisation de la vidéo pour substituer l’enseignement magistral. Le réseau de l’Université du Québec. http://pedagogie.uquebec.ca/portail/nouvelles/flipped-classroom-ou-la-classe-inversee-lutilisation-de-la-video-pour-substituer

1 commentaire:

  1. Bonjour Catherine,
    Je tiens tout d'abord à te dire que ta réflexion sur la place des vidéos dans l'enseignement est très intéressante. Les points que tu as relevés et qui m'ont rejoint le plus sont le changement de la nature de la relation entre l'enseignant et l'élève, ton commentaire sur la classe inversée et l'équilibre que tu désire garder entre l'enseignement magistral et les TIC.
    Pour ce qui est de la nature de la relation entre l'enseignant et l'élève, il est certain que cette relation subit plusieurs changements depuis la réforme de l'éducation. L'enseignant n'est plus perçu comme un transmetteur de connaissances, mais bien comme un accompagnateur dans l'apprentissage. Comme mentionné dans cet article ( PédagoTIC
    ), je crois qu'avec l'utilisation plus fréquente des TIC dans l'enseignement, la relation entre l'enseignant et l'élève devient de plus en plus équitable. En effet, l'élève sera désormais en mesure d'en apprendre à l'enseignant.
    J'ai découvert la classe inversée, il y a peu de temps de cela. J'ai beaucoup mieux compris les avantages de ce fonctionnement lorsque j'ai consulté ce site ( Classe inversée ) qui démontre, de manière imagée, les retombées positives de ce fonctionnement de classe.
    Enfin, je crois qu'il est essentiel de garder un équilibre entre l'enseignement magistral et l'utilisation des TIC. La meilleure manière d'y parvenir, selon moi, est de s'assurer d'avoir recours à ces deux méthodes d'enseignement lors de l'enseignement d'une nouvelle notion. Ainsi, chaque type d'apprenant en sortira gagnant.

    Joannie Gagnon

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