Malgré mes 21 ans, j’ai
l’impression qu’un monde sépare ma génération de la nouvelle. Il y a environ 10
ans, j’étais assise sur les bancs d’une école primaire. J’ai grandi en
regardant mes enseignants écrire au tableau vert. Je me souviens encore de la
joie qu’on ressentait lorsque l’enseignant entrait dans la classe avec le chariot
qui soutenait la télévision. Laissez-moi vous dire que ce n’était pas une
télévision plasma 42 pouces en haute définition. De plus, j’ai eu la chance de
faire deux stages dans mon école primaire. Cela m’a beaucoup attristé lorsque
j’ai appris que le fameux chariot qui me rendait si heureuse auparavant avait
perdu sa place au sein de cette école.
Par
la suite, mon principal défi quant à cette épidémie de technologies dans les
écoles serait de les intégrer dans mon enseignement. En fait, je dois davantage
les utiliser. Malgré que je suis plutôt de type traditionnel, car j’aime bien
tenir des livres et des manuels scolaires dans mes mains, je suis capable
d’adapter mes techniques aux nouvelles tendances en éducation comme le tableau
blanc interactif (TBI). De plus, je crois que la nouvelle génération d’élèves a
besoin davantage de stimulation à cause, entre autres, des jeux vidéo. Les
enseignants doivent donc stimuler les élèves en permanence et le TBI est un des outils à privilégier pour arriver à cette
fin. Selon moi, il faut apprendre à
doser entre les nouvelles méthodes et les anciennes.
Pour
terminer, mon principal objectif est d’élargir mes connaissances en ce qui
concerne les technologies d’information et de communication (TIC). J’ai utilisé
le TBI à quelques reprises dans mon deuxième stage, mais il me reste beaucoup à
explorer. Ensuite, il y a plusieurs programmes comme WordQ que je connais très
peu, mais qui sont grandement utiles pour les élèves en difficulté
d’apprentissage. Comme je suis une future enseignante en adaptation scolaire,
je me fais un devoir d’approfondir mes connaissances et de maitriser les TIC et
des programmes comme WordQ qui pourront
aider mes futurs élèves.
Bref, nous sommes loin de
l’époque des vêtements couverts de craie et des rétroprojecteurs.
Catherine Lemay
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RépondreEffacerLa lecture de ton blogue m’a fait réaliser à quel point un élément qui peut sembler anodin pour certains peut prendre une place énorme dans la vie d’un enfant. Toi, tu chérissais la présence d’une télévision sur un charriot de métal… Moi, j’adorais pouvoir rester à l’intérieur lors des récréations pour laver le tableau «vert» en reniflant de la poussière! Personnellement, je considère chanceux les enfants d’aujourd’hui de pouvoir écouter des films sur une télévision plasma 42 pouces et de pouvoir effacer le tableau d’un simple «click».
RépondreEffacerNotre société évolue et elle évolue pour le mieux. Cependant, étant moi aussi étudiante en adaptation scolaire, je trouve que tu as bien raison de soulever qu’il faut apprendre à doser entre les nouvelles méthodes et les anciennes. Comme dans toutes les sphères de la vie, l’expression «trop, c’est comme pas assez!» exprime bien mes pensées. Je crois qu’une sur-utilisation des TIC à l’école pourrait entraîner un certain désintérêt de la part des élèves envers celles-ci. Je ne pense pas me tromper en avançant que ce qui faisait en sorte que tu chérissais tant la «télévision sur roulettes» de ton école était que tu ne l’apercevais pas fréquemment. Tes enseignants devaient forcément l’utiliser comme renforcement et donc occasionnellement.
Ton principal objectif en tant que future enseignante se rapproche beaucoup de celui que je me suis moi-même fixé, soit d’élargir mes connaissances en ce qui concerne les TIC en enseignement. Voici une étude intéressante sur laquelle je suis tombé par hasard, elle m’a beaucoup fait penser à ton billet! Elle est un peu vieillot, mais s’applique tout de même encore à la réalité d’aujourd’hui.
J’espère que la lecture de cette étude de permettra de mieux comprendre l’utilité des TIC à l’école. Je suis convaincue que nous arriverons à les utiliser à bon escient lors de notre future pratique enseignante.
Catherine A.