Quatorze semaines se sont déjà écoulées
depuis la publication de mon premier billet. Je me sens beaucoup plus
compétente et sûre de moi qu’à la première semaine. Je ne croyais pas faire
autant de chemin en si peu de temps. Lorsque j’ai écrit mon premier billet, je
n’avais pas beaucoup d’expérience avec les TIC. Je connaissais très peu de
chose à ce sujet. Maintenant, je maitrise assez bien les capsules audio et
vidéo, je suis capable de créer un site web, de publier des billets sur un
blogue, de créer des jeux questionnaire, etc. J’ai appris beaucoup de choses
intéressantes pendant ces quatorze semaines. Mon coup de cœur est les aides
technologiques. À la base, je n’avais pratiquement aucune connaissance à ce
sujet. Je suis une future enseignante en adaptation scolaire et je ne
connaissais que très peu de choses sur les aides technologiques. Alors, j’étais
très content qu’un cours porte sur ce
sujet. À titre d’exemple, je peux utiliser le logiciel "Boardmaker"pour travailler la communication avec des élèves TSA (Trouble du spectre de l’autisme).
Ensuite, ce cours m’a permis de travailler bien évidemment la compétence 8 qui vise,
entre autres, à intégrer les TIC à mon enseignement. Par la suite, j’ai
maintenant plus de connaissances ce qui me permet de sélectionner le meilleur
outil technologique qui va être bénéfique pour un élève en difficulté. Dans ma future
profession, je compte intégrer les jeux-questionnaires. Je trouve que c’est un
moyen amusant de faire des examens. Les élèves de la nouvelle génération ont
besoin d’être stimulés davantage. Donc, en créant des jeux-questionnaires sur
Internet, les élèves seront davantage interpellés. Je compte évidemment intégrer plusieurs aides
technologiques à mon enseignement, car ils sont des outils indispensables à la
réussite des élèves handicapés ou en difficulté d’apprentissage et d’adaptation
(EHDAA). Cependant, comme je ne connais pas la clientèle avec laquelle je vais travailler, il
m’est très difficile de sélectionner des aides technologiques. Pour terminer, j’ai
bien aimé ce cours de TIC, car, bien qu’il y ait beaucoup de matière à voir, il
était très intéressant et enrichissant. Je complète ce cours avec la satisfaction
d’avoir appris énormément. De plus, je suis beaucoup mieux outillée pour venir
en aide à mes futurs élèves. Aussi, je vais continuer à travailler la
compétence 8, car il me reste encore beaucoup de chemin à faire. Bref, ce fut
un cours très formateur.
lundi 6 avril 2015
dimanche 22 février 2015
L'utilisation des aides technologiques
Après avoir fait la lecture du dossier «Défis et avantages des technologies d'aide aux troubles d'apprentissage», je me demande
pourquoi l’utilisation des technologies de l’information et de la communication
(TIC) par des élèves en difficulté est toujours aussi controversée. Pourquoi
est-il encore injuste et mal perçu de donner les mêmes chances de réussir que
les autres élèves de la classe à des élèves handicapés
ou en difficulté d’adaptation ou d’apprentissage (EHDAA)? Je me suis attardée
plus particulièrement sur une des parties de ce dossier qui s’intitule « Des TIC pour aider les élèves ayant des troubles d'apprentissage: une injustice pour les autres?»
Il n’y a pas si longtemps, il n’y avait
pas beaucoup d’adaptation pour les élèves en difficulté. Ces élèves étaient en
quelque sorte mis de côté, car on ne savait pas comment intervenir auprès d’eux.
Heureusement, nous avons développé plusieurs outils, dont les TIC, pour
aider les élèves HDAA. Cependant, plusieurs remettent en question l’utilisation
des TIC, car, selon ces derniers, c’est injuste pour les autres élèves. En quoi
est-il injuste par exemple de combler une difficulté d’un élève dyslexique par
le logiciel WordQ? Le logiciel ne lui donne pas les réponses, il lui donne
seulement un coup de pouce pour l’aider à combler ses difficultés. De plus, j’ai
bien aimé l’exemple de monsieur Jean Chouinard, conseiller pédagogique à la
Commission scolaire de Montréal et personne ressource au Service national du
RÉCIT en adaptation scolaire. En fait, monsieur Chouinard compare le besoin des
élèves HDAA et les personnes ayant des problèmes de vue. Il explique qu'empêcher
un élève HDAA d’utiliser ses outils technologiques c’est comme ne pas permettre
à une personne ayant des problèmes de vue de porter ses lunettes. Pourtant, le
port des lunettes est très bien accepté dans la société tandis que l’utilisation
des TIC l’est beaucoup moins. Il faut cesser de penser que l’utilisation des
TIC par des élèves HDAA est une tricherie.
Ensuite,
dans cette section du dossier, il est mentionné que les enseignants ont souvent
peur d’intégrer les outils technologiques à leur enseignement, car ils sont mal
outillés et ils en connaissent très peu à ce sujet. Je peux dire que je me sens
un peu comme eux. Même si je suis amplement d’accord avec l’utilisation des
TIC par les élèves HDAA, je dois dire
que j’en connais très peu à ce sujet. Alors, il serait important d’assister à des
formations pour le bien de nos élèves HDAA. Le site de la Commission scolaire de Montréal nous
offre une présentation PowerPoint d’une
formation intitulée « Formation : exploration des fonctions d’aides
technologiques (EHDAA) ». Cette
formation traite, entre autres, des logiciels WordQ et Antidote. Voici un autre site Internet très intéressant nous proposant
différents logiciels et aides technologiques à utiliser avec des élèves HDAA.
Bref,
je ne comprends pas pourquoi l’utilisation des aides technologiques par des
élèves HDAA est perçue comme de la tricherie, alors que c’est tout le
contraire!
dimanche 8 février 2015
Classe traditionnelle ou classe inversée?
Après avoir visionné le vidéo « Salman
Khan : Utilisons les vidéos pour réinventer l’éducation », je me suis
mise à me poser des questions sur l’avenir de l’éducation et sur la façon d’enseigner.
Le domaine de l’éducation a évolué si rapidement depuis les quinze dernières que
je ne sais plus où me situer en tant que future enseignante. Il est vrai que
les vidéos ont le pouvoir de réinventer l’éducation, car, moi-même, je visionne
plusieurs vidéos pour mieux comprendre certaines notions que je n’ai pas bien
comprises dans un cours. Ça me permet de revoir ce que j’ai appris dans la
journée d’une façon différente. On peut tout trouver maintenant sur Internet. De
plus, on peut apprendre en regardant des vidéos sur Internet dans le confort de
notre chambre ce qui me plait beaucoup.
Comme je l’ai expliqué dans mon premier
billet, je ne suis pas portée vers les technologies de l’information et de la
communication (TIC) en enseignement. Je m’inquiète quant à l’utilisation des
vidéos en enseignement. En fait, je ne veux pas que les TIC et les vidéos
deviennent plus importantes que les rapports humains et que la relation entre l’enseignant
et ses élèves laisse place à la relation entre les TIC et les élèves.
Par contre, j’admets que l’utilisation des vidéos
pourrait avoir des effets positifs sur la réussite scolaire de nos élèves. En
effet, si les élèves pouvaient visionner une vidéo sur le cours suivant, ils
seraient mieux préparés à apprendre les nouvelles notions. De plus, une fois le
cours terminé, les élèves pourraient revoir ce qu’ils n’ont pas bien compris et
le nombre de fois qu’ils le désirent. Ce mode de fonctionnement se nomme « la
classe inversée ».[1]
Voici un site Internet proposant différentes vidéos de notions comme les règles
du pluriel pour intégrer la classe inversée à notre enseignement.
Bref, je
crois que je vais songer à utiliser le modèle de la classe inversée lorsque je
serai enseignante. Je ne crois pas que je vais seulement utiliser ce modèle,
mais je vais peut-être varier entre des cours magistraux traditionnels et les vidéos.
[1] LEMIEUX,
Marie-Michèle. (2012). Flipped classroom ou la classe inversée : l’utilisation
de la vidéo pour substituer l’enseignement magistral. Le réseau de l’Université du Québec. http://pedagogie.uquebec.ca/portail/nouvelles/flipped-classroom-ou-la-classe-inversee-lutilisation-de-la-video-pour-substituer
dimanche 25 janvier 2015
Du tableau vert au tableau blanc interactif
Malgré mes 21 ans, j’ai
l’impression qu’un monde sépare ma génération de la nouvelle. Il y a environ 10
ans, j’étais assise sur les bancs d’une école primaire. J’ai grandi en
regardant mes enseignants écrire au tableau vert. Je me souviens encore de la
joie qu’on ressentait lorsque l’enseignant entrait dans la classe avec le chariot
qui soutenait la télévision. Laissez-moi vous dire que ce n’était pas une
télévision plasma 42 pouces en haute définition. De plus, j’ai eu la chance de
faire deux stages dans mon école primaire. Cela m’a beaucoup attristé lorsque
j’ai appris que le fameux chariot qui me rendait si heureuse auparavant avait
perdu sa place au sein de cette école.
Par
la suite, mon principal défi quant à cette épidémie de technologies dans les
écoles serait de les intégrer dans mon enseignement. En fait, je dois davantage
les utiliser. Malgré que je suis plutôt de type traditionnel, car j’aime bien
tenir des livres et des manuels scolaires dans mes mains, je suis capable
d’adapter mes techniques aux nouvelles tendances en éducation comme le tableau
blanc interactif (TBI). De plus, je crois que la nouvelle génération d’élèves a
besoin davantage de stimulation à cause, entre autres, des jeux vidéo. Les
enseignants doivent donc stimuler les élèves en permanence et le TBI est un des outils à privilégier pour arriver à cette
fin. Selon moi, il faut apprendre à
doser entre les nouvelles méthodes et les anciennes.
Pour
terminer, mon principal objectif est d’élargir mes connaissances en ce qui
concerne les technologies d’information et de communication (TIC). J’ai utilisé
le TBI à quelques reprises dans mon deuxième stage, mais il me reste beaucoup à
explorer. Ensuite, il y a plusieurs programmes comme WordQ que je connais très
peu, mais qui sont grandement utiles pour les élèves en difficulté
d’apprentissage. Comme je suis une future enseignante en adaptation scolaire,
je me fais un devoir d’approfondir mes connaissances et de maitriser les TIC et
des programmes comme WordQ qui pourront
aider mes futurs élèves.
Bref, nous sommes loin de
l’époque des vêtements couverts de craie et des rétroprojecteurs.
Catherine Lemay
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