dimanche 22 février 2015

L'utilisation des aides technologiques


Après avoir fait la lecture du dossier «Défis et avantages des technologies d'aide aux troubles d'apprentissage», je me demande pourquoi l’utilisation des technologies de l’information et de la communication (TIC) par des élèves en difficulté est toujours aussi controversée. Pourquoi est-il encore injuste et mal perçu de donner les mêmes chances de réussir que les autres élèves de la classe à des élèves handicapés ou en difficulté d’adaptation ou d’apprentissage (EHDAA)? Je me suis attardée plus particulièrement sur une des parties de ce dossier qui s’intitule « Des TIC pour aider les élèves ayant des troubles d'apprentissage: une injustice pour les autres?» Il n’y a pas si longtemps, il n’y avait pas beaucoup d’adaptation pour les élèves en difficulté. Ces élèves étaient en quelque sorte mis de côté, car on ne savait pas comment intervenir auprès d’eux. Heureusement, nous avons développé plusieurs outils, dont les TIC, pour aider les élèves HDAA. Cependant, plusieurs remettent en question l’utilisation des TIC, car, selon ces derniers, c’est injuste pour les autres élèves. En quoi est-il injuste par exemple de combler une difficulté d’un élève dyslexique par le logiciel WordQ? Le logiciel ne lui donne pas les réponses, il lui donne seulement un coup de pouce pour l’aider à combler ses difficultés. De plus, j’ai bien aimé l’exemple de monsieur Jean Chouinard, conseiller pédagogique à la Commission scolaire de Montréal et personne ressource au Service national du RÉCIT en adaptation scolaire. En fait, monsieur Chouinard compare le besoin des élèves HDAA et les personnes ayant des problèmes de vue. Il explique qu'empêcher un élève HDAA d’utiliser ses outils technologiques c’est comme ne pas permettre à une personne ayant des problèmes de vue de porter ses lunettes. Pourtant, le port des lunettes est très bien accepté dans la société tandis que l’utilisation des TIC l’est beaucoup moins. Il faut cesser de penser que l’utilisation des TIC par des élèves HDAA est une tricherie.

Ensuite, dans cette section du dossier, il est mentionné que les enseignants ont souvent peur d’intégrer les outils technologiques à leur enseignement, car ils sont mal outillés et ils en connaissent très peu à ce sujet. Je peux dire que je me sens un peu comme eux. Même si je suis amplement d’accord avec l’utilisation des TIC  par les élèves HDAA, je dois dire que j’en connais très peu à ce sujet. Alors, il serait important d’assister à des formations pour le bien de nos élèves HDAA. Le site de la Commission scolaire de Montréal nous offre une présentation PowerPoint d’une formation intitulée « Formation : exploration des fonctions d’aides technologiques (EHDAA) ».  Cette formation traite, entre autres, des logiciels WordQ et Antidote.  Voici un  autre site Internet très intéressant nous proposant différents logiciels et aides technologiques à utiliser avec des élèves HDAA.

Bref, je ne comprends pas pourquoi l’utilisation des aides technologiques par des élèves HDAA est perçue comme de la tricherie, alors que c’est tout le contraire!

dimanche 8 février 2015

Classe traditionnelle ou classe inversée?


Après avoir visionné le vidéo « Salman Khan : Utilisons les vidéos pour réinventer l’éducation », je me suis mise à me poser des questions sur l’avenir de l’éducation et sur la façon d’enseigner. Le domaine de l’éducation a évolué si rapidement depuis les quinze dernières que je ne sais plus où me situer en tant que future enseignante. Il est vrai que les vidéos ont le pouvoir de réinventer l’éducation, car, moi-même, je visionne plusieurs vidéos pour mieux comprendre certaines notions que je n’ai pas bien comprises dans un cours. Ça me permet de revoir ce que j’ai appris dans la journée d’une façon différente. On peut tout trouver maintenant sur Internet. De plus, on peut apprendre en regardant des vidéos sur Internet dans le confort de notre chambre ce qui me plait beaucoup.



Comme je l’ai expliqué dans mon premier billet, je ne suis pas portée vers les technologies de l’information et de la communication (TIC) en enseignement. Je m’inquiète quant à l’utilisation des vidéos en enseignement. En fait, je ne veux pas que les TIC et les vidéos deviennent plus importantes que les rapports humains et que la relation entre l’enseignant et ses élèves laisse place à la relation entre les TIC et les élèves.

Par contre, j’admets que l’utilisation des vidéos pourrait avoir des effets positifs sur la réussite scolaire de nos élèves. En effet, si les élèves pouvaient visionner une vidéo sur le cours suivant, ils seraient mieux préparés à apprendre les nouvelles notions. De plus, une fois le cours terminé, les élèves pourraient revoir ce qu’ils n’ont pas bien compris et le nombre de fois qu’ils le désirent. Ce mode de fonctionnement se nomme « la classe inversée ».[1] Voici un site Internet proposant différentes vidéos de notions comme les règles du pluriel pour intégrer la classe inversée à notre enseignement.

Bref, je crois que je vais songer à utiliser le modèle de la classe inversée lorsque je serai enseignante. Je ne crois pas que je vais seulement utiliser ce modèle, mais je vais peut-être varier entre des cours magistraux  traditionnels et les vidéos.


[1] LEMIEUX, Marie-Michèle. (2012). Flipped classroom ou la classe inversée : l’utilisation de la vidéo pour substituer l’enseignement magistral. Le réseau de l’Université du Québec. http://pedagogie.uquebec.ca/portail/nouvelles/flipped-classroom-ou-la-classe-inversee-lutilisation-de-la-video-pour-substituer